Recherche sur les cadrans canoniaux du Tarn.
Cadran solaire situé à Caucalières dans le Tarn (81).
Inventaire des marques lapidaires, rayonnantes et cerclées que l’on trouve sur les façades sud des édifices religieux avant le XIVe siècle.
Chapelle Sainte-Marie de Sanguinou.
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Situation de l’empreinte
Le cadran est situé, sur la façade sud de la chapelle. Il occupe, à un mètre du sol, une des pierres de l’angle, orienté est, de l’édifice.
Description
Marque cerclée (360°)
14 rayons asymétriques concourent au centre du cercle, point d’implantation du style. Le tracé est peu soigné. La ligne d’horizon et celle de la verticale, ne sont pas représentées.
Marque cerclée asymétrique à 14 secteurs inégaux
Note : de nombreuses cupules occupent la surface de la pierre. L’une d’entre elles est presque du diamètre du trou d’implantation du style. Une ligne, profondément gravée, part d’un point bas pris sur le cercle et rejoint presque à la verticale, un point haut. Le long de cette ligne, plusieurs points sont traversés.
Je n’ai aucune explication.
Petite histoire
La chapelle de Saint Marie de Sanguinou (Santae Marie Sanguinorensi) apparaît pour la première fois dans la charte de la fondation du prieuré de l’Ardorel en 1124. Elle est donc postérieure à cette date.
Le monastère fut établi dans le bois de l’Ardorel, qui se trouve sur la paroisse de Sainte Marie de Sanguinou (deviendra par la suite abbaye bénédictine cistercienne).
Au XII siècle, on l’appelle « Sainte-Marie de Sanguinou », alors que nous la nommons aujourd’hui « Notre Dame de Sanguinou ». Dans le midi, le titre donné généralement à la mère du christ au Moyen Age était « Sainte-Marie » ; mais l’influence française du titre « Notre Dame » après la période cathare, l’emporta peu à peu dans nos régions.
Didier Benoit.