2007 – Cadran solaire sur le thème du nom du lieu.
Cadran solaire situé au lieu dit « Les Ginestes » à Sainte-Gemme dans le Tarn (81).
Dimension 250 cm x 180 cm.
Millésime
2007
Présentation
Un grand cadran solaire attend les visiteurs à l’entrée des Ginestes à l’intersection des chemins des Vergnettes et de Catusse. Situé sur le grand pignon d’un corps de ferme, il offre aux passants l’historique de cet agréable lieu de vie. Le cadran est réalisé sur un enduit de chaux et marbre blanc de Carrare et peint avec des peintures minérales d’artiste Keim. Le mur de la bâtisse est fortement déclinant -176°30.33’, quasiment plein nord. Ce cadran solaire donne l’heure de l’équinoxe de printemps à l’équinoxe d’automne. Les lignes horaires ici sont en forme de demi-huit et donnent le temps solaire moyen aux Ginestes. Bien sûr, seules les heures du matin et celles de la fin de journée sont portées sur la table. Un tel cadran solaire ne saurait donner la culmination de midi.
Devise
Une devise occitane, liée à l’histoire du lieu, travaillée avec la complicité de Jacques Castagné
En haut du cadran le millésime « 2007 » et le nom du lieu écrit en occitan « Las Ginèstas ».
En bas dans un phylactère la devise :
Èra barta. Batejada l’ai del nom meu. Espèra, passejaire, polsa, aquí, urós.
Traduction littéraire : Elle était terre à genêts. Baptisée je l’ai de mon nom. Attends, promeneur, respire là heureux.
Traduction symbolique, libre : Terre de genêts et de bruyères, j’ai donné mon nom à ce lieu. Prends le temps, promeneur, d’y être heureux.
Dessin
Représentation d’une terre de genêts et de bruyères avec en fond la rivière « Viaur ». Au premier plan, un Tarier pâtre sur une branche de genêt, un bruant jaune posé sur la bruyère, une fauvette pitchou posée elle aussi sur un brin de genêt, et un machaon ou papillon grand porte-queue*. Cette faune est typique de ces lieux.
* Un des plus beaux papillons de nos contrées. Hélas c’est une espèce qui se fait de plus en plus rare de nos jours.
Didier Benoit.
Références : « Viaur Sauvage » de Michel lombard, Gérard Briane, Jean Déleris, Jean Paul Couffin et Alain Schneider.