Trois cadrans solaire canoniaux sur Notre Dame de Cadalen.
Cadrans solaires situés à Cadalen dnas le Tarn (81).
Recherche sur les cadrans canoniaux du Tarn.
Inventaire des marques lapidaires, rayonnantes et cerclées que l’on trouve sur les façades sud des édifices religieux avant le XIVe siècle.
Trois cadrans solaires de prières à découvrir sur le portail roman de l’église en ruine de Notre Dame de Cadalen.
CADALEN. Eglise Romane du XII siècle (désaffectée).
Référence Société Astronomique de France. 8104601.1
Latitude 43°51’03 »
Longitude 1°58’57 »EG
A gauche les Vestiges de l’église Notre-Dame de Cadalen.
A droite le vestige très effacé d’un cadran canonial sur la première pierre de la base de la colonne extérieure.
Sur le côté droit de la porte romane en pierre de taille, et en partie basse, se trouve les vestiges d’un cadran canonial très effacé. Le trou d’ancrage du style est presque l’unique témoin de cette montre primitive. A regarder de plus prêt, l’oeil averti décèle les segments qui délimitent les heures. En lumière rasante, apparaît le dessin d’un cercle. Des taches tanniques en fond de trou témoignent de la présence prolongée d’un bois dur.
Il ne reste quasiment plus rien de cette empreinte.
Il devient même difficile d’en affirmer l’existence.
Voici un dessin plausible de l’empreinte.
Ci-dessous le côté gauche du portail roman.
Sur le côté gauche de cette même porte romane se trouvent les vestiges nets de deux cadrans canoniaux. Le premier est situé sur la deuxième pierre de taille de la colonne extérieure en partant du bas. Le style est ancré dans le plan de joint entre deux pierres. Le trou est aujourd’hui bien dégagé. Il y a trente ans en arrière, il était obturé par un bouchon en ciment. Trois segments sont très bien visibles. Ils situent les heures de Tierce, Sexte, et none.
En haut à droite, la photo nous montre que les trois segments sont bien visibles, le trou est dégagé. Le plan de joint assure la ligne d’horizon.
En bas à gauche une photo prise il y a un peu plus de 30 ans par le père Holmières.
A remarquer le niveau général d’usure par rapport à la photo précédente.
Ci-dessous le deuxième cadran canonial qui est situé au niveau du cinquième rang, sur une pierre indépendante du portail sculpté. Le trou est compris lui aussi dans le plan de joint qui sépare deux pierres. Les segments des heures sont peu lisibles. Comme les deux autres, les pierres qui les portent ont subi les assauts du temps.
Vestiges très effacés sur ce cadran canonial.
Type de marque pour ces deux cadrans canoniaux : rayonnante à trois segments.
Didier Benoit.