Cadrans solaires du Tarn disparus : Albi Place du Vigan

Cadran solaire disparu Benoit Didier Albi.Inventaire des cadrans solaires disparus du Tarn.

Cadran solaire situé  autrefois à Albi dans le département du Tarn.

 

 

 

Cadran solaire disparu Benoit Didier Albi.ALBI : Ce cadran solaire se trouvait autrefois place du vigan, sur une maison du XVIII siecle. Un soleil était peint au centre du cadran.  Il avit pour devise latine: OMNIBUS  (Je donne l’heure pour tous). Ce vieil indicateur du temps est important, car il est à l’origine de la passion du Baron de Rivières pour les cadrans solaires.

RIVIERES (Marc Charles Edmond SERE, baron de )
(Albi, 14 sept.1835 – Rivières, près de Gaillac, 13 janvier. 1909).

Archéologue. A Soréze (1847-1852) puis à la faculté de droit de Toulouse, il pense déjà à l’archéologie, étudie le dessin. Au congrès d’Albi Rodez (1863) de la SFA (société française archéologie) il joue un rôle, se lie à cette occasion avec Arcisse de Caumont et participe dès lors habituellement à ces congrès ou s’enrichit sa compétence, s’affine son jugement. Il sera de 1886 à sa mort inspecteur divisionnaire de cette société pour le Tarn, le Tarn-et-Garonne, l’Aveyron et le Lot. Membre correspondant (1861) de la SAM (société archéologique du midi), plus tard, membre résidant, il appartient aussi à la Société Archéologique de Tarn-et-Garonne et à la Société des sciences « Arts et belle lettre du Tarn » (depuis 1893). Ses recherches, très variées, de la sépulcrologie à la biographie, se sont portées par prédilection sur les inscriptions, recueillies dans « Épigraphies albigeoise » (revue du Tarn 1894, 1895 et le Bulletin monumental, 1867-1876 passim) et notamment sur celles des cloches, dont une bibliographie spéciale, insérée dans Ephemeris campanographica de janvier 1911, comporte 56 n°. Beaucoup de ses travaux touchent la cathédrale d’AlbI. A encore publié : « Les grands marins de l’Albigeois » (Revue du Tarn 1905), Les blasons de la ville d’Albi (BSAM 1895), »l’archéologie dans le Tarn de 1863 à 1894″ (Bulletin monumental 1897) etc…
Le Baron de Riviéres est aussi l’auteur du livre : « Inscriptions et devises horaires, dans lequel Charles Boursier puisera des informations pour son livre « 800 devises de cadrans solaires ». A ce propos, il faut reprendre de Robert Sagot dans « notes complémentaires des 800 devises de cadrans solaires de boursier » 46/1: Marssac (Tarn).

séré de riviéres01Sa vie durant, le Baron de Riviéres collectera des inscriptions et devises horaires de toutes sortes. Il nous en donne la raison dans l’introduction de son livre :
-« Vers l’année 1845 (nous n’étions encore qu’un enfant), à l’angle d’une maison d’Albi, s’étalait un vieux cadran solaire. Le centre de cet indicateur du temps portait, grossièrement peinte en jaune, une tête radiée qui figurait l’astre du jour ; à l’extrémité des rayons se lisaient les chiffres des heures puis, au-dessous, un seul mot : Omnibus. Ce souvenir d’enfance est devenu le point de départ de notre collection gnomonique.
B.de Riviéres
Château de Riviéres, Juin 1881.

NB. Ce cadran est visible sur une vieille photographie de la place du Vigan. Il était situé sur une des deux maisons faisant angle avec la place du vigan et la rue de la Croix verte. La maison du XVIII siècle a été démolie en 1864 d’après le Baron de Riviéres.

Voir le livre de Laurence Catinot-Crost au édition Atlantica: « Autrefois Albi ».

Au château de Riviéres, un cadran horizontal, de petite taille, hélas sans devise. Voir « rivieres horizontal plomb.

Didier Benboit.

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