Inventaire des cadrans solaires du Tarn.

Cadran solaire de la collection Rouanet à Mazamet dans le Tarn (81).

 

 

Cadran bifilaire de Michnik à heures homogénes.

Millésime :

MCMLXXVII (1977)

Facture Emile Rouanet à Mazamet.

Devise latine :

SOLEM QUIS DICERE FALSUM AUDEAT

« Qui oserait dire que le soleil sur trompe »

Cadran bifilaire de Michnik à heures homogénes

Imaginé par l’Allemand H Michnik en 1922, le cadran solaire bifilaire a connu depuis de nombreux développements. L’intérêt de ce type de cadran tient essentiellement au fait que ce n’est plus l’ombre qui indique l’heure, mais le croisement de deux fils orthogonaux. Ces fils, parallèles à la table du cadran et placé à des distances différentes de celle-ci, donnent deux ombres rectilignes se coupant à angle droit.
On démontre que la loi d’espacement des lignes horaires dépend uniquement des hauteurs relatives des deux fils.

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Emile Rouanet

Horloger de formation, cordonnier de métier, Emile Rouanet s’est passionné pour la gnomonique à la retraite. Elève de Jean René Rhor, il a réalisé une multitude de cadrans solaires d’une très grande finesse de facture, digne de l’horlogerie. Le livre de Rhor sur « Les cadrans solaires » expose une quinzaine de ces œuvres, c’est dire la reconnaissance de l’auteur sur ce gnomoniste de valeur. Certaine de ces pièces sont uniques dans leur réalisation, leur auteur ne les ayant formulé que sur papier, comme l’analemmatique d’Antoine Parent.

Emile Rouanet est décédé en 1983.
Tous les cadrans d’Emile Rouanet seront ornés d’une devise, le plus souvent en latin. Il réalisera ce travail avec entre autres la complicité de l’abbé Cugnace.

Didier Benoit.