Inventaire des cadrans solaires du Tarn.

Cadran solaire de la collection Rouanet à Mazamet dans le Tarn (81).

 

 

Sphère terrestre en ciment.

Facture Emile Rouanet àMazamet.

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Emile Rouanet

Horloger de formation, cordonnier de métier, Emile Rouanet s’est passionné pour la gnomonique à la retraite. Elève de Jean René Rhor, il a réalisé une multitude de cadrans solaires d’une très grande finesse de facture, digne de l’horlogerie. Le livre de Rhor sur « Les cadrans solaires » expose une quinzaine de ces œuvres, c’est dire la reconnaissance de l’auteur sur ce gnomoniste de valeur. Certaine de ces pièces sont uniques dans leur réalisation, leur auteur ne les ayant formulé que sur papier, comme l’analemmatique d’Antoine Parent.

Tous les cadrans d’Emile Rouanet seront ornés d’une devise, le plus souvent en latin. Il réalisera ce travail avec entre autres la complicité de l’abbé Cugnace.

Emile Rouanet est décédé en 1983.

Sphère globe terrestre.

Ce genre de cadrans, un peu moins fréquent, évoque l’aspect d’un globe géographique d’école. L’inclinaison de l’axe des pôles doit correspondre à la latitude du lieu et être placé dans la direction de l’axe du monde. L’équateur est divisé en 24 parties égales (de 15 en 15 degrés). La sphère est partagée par la lumière solaire en hémisphère clair et obscur, dont la ligne de séparation marque sur l’équateur des heures ayant 12 heures d’écart et dont la demie somme donne l’heure vraie.

Pour éviter ce calcul, on munit parfois l’instrument d’un méridien en fer ou en bois mobile autour de l’axe des pôles, que l’on tourne jusqu’à ne plus lui faire projeter sur la sphère que l’ombre d’un trait. Il marque alors sur l’équateur l’angle horaire du soleil, c’est-à-dire l’heure vraie.

Didier Benoit.