Restauration du cadran canonial de l’église de Pouzounac.

Cadran solaire situé à Pouzounac, commune du Garric, dans le Tarn (81).

 

 

Cadran canonial à quinze secteurs de l’église Saint-Martial de Pouzounac commune du Garric.

Histoire

L’origine de l’église chrétienne de Pouzounac remonterait vers l’an 900. Dès la plus haute antiquité le site a été occupé par l’homme. Un temple païen dédié à la déesse des moissons « Sibille » y fût élevé. Le nom de Pouzounac serait formé à partir de patellanus nom de personne tiré de patellana « déesse de l’éclosion du blé » ou plus familièrement déesse des moissons. Mais aussi endroit, lieu servant au sacrifice païen.

Pour plus d’informations se reporter à la rubrique « Cadrans canoniaux ».

Cadran solaire du Tarn : Le Garric – Cadran canonial Pouzounac

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La restauration 

Pouzounac : Dessin empreinte.

Le cadran canonial de l’église de Pouzounac a été dégradé, il y a quelques années de cela, par la mise en place d’un style étoilé en cuivre et par une facture de pose au plâtre de fort mauvais goût. De plus des mousses, lichens et autres micro-organismes recouvraient l’intégralité de la surface de la pierre calcaire. Avec Mademoiselle PASCOT, et l’autorisation du Maire Monsieur Christian VEDEL, j’ai entrepris le nettoyage bénévole de ce vieil indicateur de prières.

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Le cadran canonial de Saint-Martial de Pouzounac avant et après restauration (20 août 2009).

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Le style en cuivre après dépose.

Une solution de carbonate d’ammonium et de glycérol portée dans de l’eau déminéralisée a servi à ramollir l’enduit de plâtre. Dix minutes après, à l’aide d’une pince, le style a été arraché sans aucune résistance.

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Le cadran canonial après dépose du style.

La dépose du bouchon en plâtre révèle un large trou, comme il s’en trouve sur presque tous les cadrans canoniaux. Cette découverte accrédite un peu plus le fait que nous nous trouvons bien en présence d’un cadran de prières. Pour des raisons économiques et aussi parce que le fer est rare et utilisé à d’autre fin, les styles sont dans la grande majorité des cas réalisés en bois dur. Pour des raisons de solidité et de résistances, leur diamètre sera gros.

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Application à la brosse d’une solution de carbonate d’ammonium et de glycérol portée dans de l’eau déminéralisée.

Le même produit est appliqué sur toute la surface de la pierre et brossé énergiquement à la brosse nylon.

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Grattage à la tige de bambou.

Les parties ramollies du plâtre encore en place sont enlevées à la curette de bambou. L’opération sera répétée jusqu’à la disparition de toutes les traces d’enduit.

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Rinçage au pulvérisateur.

La pierre est rincée du produit de nettoyage à l’eau déminéralisée et au pulvérisateur, afin de bien faire partir par légère pression toutes les salissures.

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Le trou du style dégagé.

Le fond du trou du style a ses parois recouvertes d’une pellicule de calcite noir/brun qui est due à la réaction entre l’acidité tannique du bois, la pierre calcaire et l’eau.

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Didier Benoit.